Quelle est votre AMBITION ?

Si je vous dis : « vous êtes très ambitieux », comment le prenez-vous ?
Et si je vous dis maintenant : « vous n’êtes pas très ambitieux » … ?
L’ambition dérange.
C’est normal puisque justement elle veut repousser les limites de ce qui existe, ce qui est habituel et accepté...

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Guillemette Moreau, coach de dirigeants, coach de carrière, formatrice en entreprise, je souhaite partager mes découvertes et outils pour aider à un monde professionnel plus heureux, motivé et efficient !

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Transcript

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Bonjour,

Si je vous dis : 0:01

« vous êtes  très ambitieux », comment le prenez-vous ? En France, peut-être pas trop positivement. Ici en Amérique du Nord sans doute plus comme un compliment.

Et si je vous dis maintenant : 0:13

« vous n’êtes pas très ambitieux » … ? Le mot ambition est ambigu. Quand je parle avec mes clients en coaching de leur ambition, certains regrettent de ne pas en avoir assez, de ne pas assez oser ou s’imposer. D’autres s’excusent d’en avoir trop, avec souvent une sorte de culpabilité sous-jacente : si j’ai trop d’ambition, ce n’est pas bien car cela se ferait au détriment des autres… Car en général, on va penser à l’ambition individuelle et avec un certain jugement moral. On y craint de l’égoïsme, de l’ego mal placé, un complexe de supériorité. Et dans certaines cultures ou éducations le succès personnel,  le pouvoir ou la richesse ne sont pas forcément bien perçus… D’ailleurs le thème de l’ambition néfaste n’est pas nouveau, souvenez-vous  d’Icare qui meurt de vouloir voler près du soleil pour rejoindre les dieux,  ne dit-on pas d’ailleurs « se brûler les ailes », ou de Rastignac et autres ambitieux. Éventuellement, on acceptera l’ambition si la mission est noble, si elle se bat pour les  autres ou se transforme en ambition collective : la défense des droits de l’homme, l’écologie… Mais c’est vrai que l’ambition dérange. C’est normal puisque justement  elle veut repousser les limites de ce qui existe, ce qui est habituel et accepté. Ou plutôt, soyons honnêtes, ce sont plutôt les ambitieux et les ambitieuses qui nous dérangent. Quand ils cherchent et prennent la lumière, même pour de réels accomplissements. Serais-je un peu jalouse ? Alors je me réfugie dans ma vertu, je minimise les résultats obtenus,  je lance une petite pique par-ci par-là… Et je ne parle pas de vraies attaques personnelles  pour saper le travail de la personne en question ou la décrédibiliser, malheureusement cela arrive  rapidement dans certaines organisations… Si l’ambition dérange, c’est que souvent,  on assimile l’ambition et ses résultats. Si je réussis dans mon ambition, par exemple  dans mon métier, mon entreprise, je peux récolter une promotion,  de la notoriété et parfois une augmentation. Et donc on peut faire le raccourci que les ambitieux sont motivés par la notoriété ou l’argent. Ce qui serait moralement sans valeur voire critiquable. Mais derrière l’ambition, il y a au moins 3 niveaux différentes : 1 - L’énergie même de l’ambition, de ma soif de croître, d’apprendre, de me dépasser,  d’entreprendre, de changer les choses, de créer… et ce serait dommage de ne pas l’utiliser. 

2 - Le « pour quoi » : 2:40

je veux créer quoi, mettre mon ambition au service de quoi ? 

3 - Et puis, le résultat : 2:46

le succès ou l’échec, l’argent, la renommée… mais cela vient après… L’ambition c’est l’énergie derrière l’action et tout dépend à quel but elle est employée. Ceux qui partent faire le tour du monde à la voile, les grands entrepreneurs,  les gens qui se sont battus pour la défense des droits de l’homme au fil des siècles,  je doute que c’était pour l’argent. OK, peut-être pour la gloire. Mais certainement au départ juste pour vivre leurs rêves, dépasser leurs limites ou changer le monde. Alors on en fait quoi de cette énergie ? Vous dites quoi à votre enfant qui veut  être le prochain M’Bape ou Ronaldo, à votre frère ou à votre sœur qui veut changer le monde en créant son association humanitaire, à votre collègue qui part créer une entreprise ? Si je brime cette ambition, je détruis les rêves,  je casse le ressort et propose à la place une vie certes confortable et bien balisée,  mais un peu plate. Cela peut me rassurer, surtout si moi j’ai renoncé à mes rêves  pour une vie confortable, c’est difficile d’encourager un autre modèle chez les autres. Mais si j’encourage cette ambition, je prends le risque de créer des rêves impossibles et finalement de la désillusion, car tout le monde ne devient pas M’Bape ou Ronaldo… Et par rapport à mes envies et ambitions personnelles, il y a souvent  une petite voix en moi qui me retient. Si via les réseaux sociaux, les stars,  les entrepreneurs à succès, je fantasme une vie grandiose où tout serait facile,  je sais au fond de moi que c’est inaccessible. Ce qui crée à la fois une frustration sur ce  que je vis en vrai et une démotivation. Parfois aussi du renoncement ou de la procrastination,  et je ne me lance même pas dans mes projets. Face à des clients frustrés ou en panne  d’ambition, je prends souvent la métaphore de l’oiseau : déployer ses ailes,  utiliser les courants ascendants, être opportuniste, planner, économiser son énergie… Pour cela, il faut donner un sens à cette ambition puis bien sûr se lancer. Donner un sens à notre ambition, c’est la relier à une mission, un désir profond pour nous. C’est là où le coaching va vraiment permettre à la personne de se décoller de la réalité,  pour définir et choisir ce qui fait du sens pour elle et ce qui va booster sa motivation profonde. Et là on ne parle plus d’augmentation de salaire ou de concurrence avec mon voisin de bureau. On parle de contribution au monde, de cause pour  laquelle je veux me battre, de collectif. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait,  c’est le moment de lire ou de relire« Le Jeu Infini » de Simon Sinek… Quand on passe du jeu fini,  c’est-à-dire de la compétition pour gagner et être soi-disant le meilleur au jeu infini, c’est-à-dire une recherche constante pour devenir meilleur. Une fois que j’ai une vision claire de ce à quoi je veux que mon ambition contribue, il s’agit de passer à l’action. Le plus dur pour notre oiseau, c’est de décoller, essayer de nouvelles choses, apprendre, développer  sa confiance, tenter un peu plus haut… Oui, le décollage est difficile et notre  

première limitation est dans notre tête : 5:42

- lutter contre le poids des croyances  limitantes, les « je ne suis pas capable »- vaincre ses peurs, les « et si je me plante » - mettre à distance le regard critique ou narquois des autres Cela ne se fait pas d’un coup avec un grand saut dans l’inconnu, plutôt à petits pas. 

Là aussi le coaching est un bel outil pour : 6:02

- clarifier votre objectif, - développer votre confiance en vous- et passer à l’action de manière structurée. Avec quelqu’un qui vous accompagne de manière bienveillante (et en vous challengeant bien sûr) Alors chez vous, ce sera quoi le prochain déploiement d’ailes ? J’espère que cette petite réflexion aura revalorisé votre vision de l’ambition,  et peut-être donné le goût de réfléchir à quoi vous voulez utiliser la vôtre ? Pour vous faire accompagner par des coachs compétents et sympathiques, contactez-nous ! Si ces sujets de coaching vous intéressent, abonnez-vous maintenant à ma chaine,  en activant les notifications pour être prévenu des prochaines vidéos. Et vous pouvez vous inscrire également à ma Lettre d’Inspiration mensuelle avec le lien ci-dessous. A bientôt !