Une touche d'INSPIRATION par Guillemette Moreau

Êtes-vous sujet au syndrome NIH ?

Guillemette Moreau

Etes-vous sujet au syndrome NIH – Not Invented Here en anglais – ou en français au syndrome du "Pas inventé ici" ?
Le NIH, c’est la tendance au sein d'une organisation à rejeter des innovations ou des solutions externes, simplement parce qu'elles n'ont pas été créées en interne...

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Guillemette Moreau, coach de dirigeants, coach de carrière, formatrice en entreprise, je souhaite partager mes découvertes et outils pour aider à un monde professionnel plus heureux, motivé et efficient !

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Bonjour, Etes-vous sujet au syndrome NIH – Not Invented Here en anglais – ou en français au syndrome du “Pas inventé ici” ? Au départ c’est un concept pour les organisations mais cela me semble intéressant de se poser aussi

la question de manière personnelle :

aurais-je moi aussi la tendance à rejeter les solutions externes et à réinventer la roue régulièrement ? Et si vous êtes manager, comment luttez-vous contre le syndrome NIH au niveau de votre équipe ? Donc le NIH, c’est la tendance au sein d'une organisation à rejeter des innovations ou des solutions externes, simplement parce qu'elles n'ont pas été créées en interne. C’est bien souvent inconscient mais pas toujours. Et parfois assez facilement justifié de manière très rationnelle, par exemple avec la bonne étude de marché qui démontre que le produit développé par le pays d’à côté ou la maison-mère ne peut pas marcher chez nous. Alors, le syndrome NIH, cela peut être lié à un sentiment de fierté ou d'arrogance quand une culture d’entreprise valorise ses propres réalisations et dénigre celles des autres. Ou à un manque de confiance, la peur de perdre le contrôle ou de se sentir dépendant de sources externes. Cela peut venir aussi d’un système de récompense biaisé quand l'organisation récompense les employés qui inventent des solutions en interne, même si des solutions externes plus efficaces existent déjà. Ou tout simplement de la peur du changement car cela viendrait perturber l'ordre établi. Dans une équipe ou dans une filiale, on va alors développer nos propres produits, créer nos propres tableaux de bord, nos arborescences dans les réseaux de partage de documents…Au niveau plus personnel, je vais refaire mes propres tableaux d’analyse sur Excel plutôt de reprendre ceux de mon prédécesseur ou ceux de mon contrôleur de gestion. Cela vous parle ? Pour vous, cela serait plutôt de l’arrogance, du manque de confiance, ou des petites manies personnelles… ? Il y a un autre exemple très concret, c’est le brainstorming souvent improvisé, vous savez on met un groupe devant un tableau blanc avec des post-it et chacun lance ses idées. Il a été démontré que c’est en général assez peu productif car très vite je cherche plus à pousser et défendre mes idées qu’à écouter celles des autres. D’ailleurs si vous souhaitez développer la créativité collective avec des outils un peu plus subtils et efficaces, contactez-nous… Bon je reviens aux manifestions du syndrome

NIH dans une organisation avec donc :

Le rejet des idées et des solutions externes même si elles sont plus efficaces ou moins coûteuses. La duplication inutile des efforts en investissant du temps et des ressources pour développer des solutions qui existent déjà ailleurs. Un manque de collaboration avec d’autres organisations sur des projets d'innovation, par crainte de perdre le contrôle ou de ne pas recevoir les lauriers du travail accompli. Au niveau d’une équipe, on se regarde le nombril, on travaille fort et cela nous rassure. Cela soude aussi face à un extérieur considéré avec méfiance ou défi ou même par rapport à d’autres services internes. Et au niveau personnel, je réinvente la roue, mes propres outils et projets. Cela peut être lié à une volonté d’efficacité court terme,

et aussi à un certain perfectionnisme :

je le fais vite fait, bien fait, sous-entendu à ma façon. C’est finalement lié à des biais cognitifs assez connus. Notamment l’ethnocentrisme, c’est-à-dire ma propension à privilégier ce qui vient de mon groupe, que je connais et en qui j’ai confiance, et à être méfiant vis-à-vis des étrangers Et puis aussi, ce qu’on nomme parfois l’effet IKEA, le fait que je donne une valeur supérieure aux produits auxquels j’ai contribué, en montant donc un meuble ou en mettant juste un œuf dans une préparation pour pancakes, c’est un cas marketing connu. Je vais alors défendre encore plus mes idées et mes projets car j’y ai investi du temps, de l’énergie, bref que c’est mon bébé Mais est-ce efficace si je ne suis pas vraiment compétente ou que je perds mon temps et mon énergie sur des tâches anecdotiques pour moi. Et aussi parfois sans prendre en compte l’impact négatif sur les autres ou à plus long terme. Bon je reviens au niveau organisationnel. Le syndrome NIH va avoir des conséquences

néfastes avec :

Un ralentissement de l'innovation car on perd du temps et des ressources à réinventer la roue au lieu de s'approprier les meilleures pratiques existantes. Cela crée de la complexité interne, Une perte de compétitivité par rapport à des concurrents qui sont plus ouverts à l'innovation externe. Et une baisse de la motivation des employés ouverts aux idées innovantes externes . Vous aurez aussi fait la transposition au niveau d’une équipe

ou même personnellement :

c’est une perte d’efficacité à long terme et un enfermement sur des modes de fonctionnement habituel.Alors comment lutter contre le syndrome NIH ? Dans les organisations,

on va essayer de :

Mettre en place une culture d’ouverture en encourageant les personnes à être ouverts aux idées et aux solutions externes, aller dans des congrès, rencontrer des universités ou des fournisseurs. Valoriser la collaboration avec d’autres organisations sur des projets d’innovation.- Récompenser les employés qui adoptent les meilleures solutions, qu'elles soient internes ou externes. Et former les employés aux dangers du syndrome NIH pour l'identifier et le combattre. Si vous êtes manager et avez repéré que vos équipes ont tendance à se renfermer sur elles-mêmes, ou même à rentrer en conflit avec d’autres services ou avec les fonctions centrales de votre groupe - qui n’ont rien compris au local -, vous avez un rôle à jouer. Vous pouvez déjà leur faire suivre cette vidéo s’ils ne sont pas conscients de ce risque. Et le coaching d’équipe peut aussi aider à élargir les points de vue et travailler sur les croyances et les egos collectifs contactez-nous ! Enfin, si vous avez repéré que c’est une tendance assez forte chez vous personnellement et que cela vous handicape, là aussi le coaching peut vous aider… Alors j’espère avec cette vidéo avoir éveillé votre curiosité vis-à-vis du syndrome NIH pour vous éviter parfois de réinventer la roue, et vous ouvrir aux idées et méthodes venant de l’extérieur. Si ces sujets de coaching vous intéressent, abonnez-vous maintenant à ma chaine, en activant les notifications pour être prévenu des prochaines vidéos. Et vous pouvez vous inscrire également à ma Lettre d’Inspiration mensuelle avec le lien ci-dessous. A bientôt.