Une touche d'INSPIRATION par Guillemette Moreau

Le W de l'EXPATRIATION professionnelle

Guillemette Moreau

L’expatriation professionnelle est excitante, enrichissante… mais rarement facile. Et avec des hauts et des bas émotionnels qui peuvent parfois se transformer en "montagnes russes"...
Connaissez-vous le W de l'expatriation professionnelle ?

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► Qui suis-je ?
Guillemette Moreau, coach de dirigeants, coach de carrière, formatrice en entreprise, je souhaite partager mes découvertes et outils pour aider à un monde professionnel plus heureux, motivé et efficient !

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Courriel : contact@guillemettemoreau.com
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Bonjour, aujourd'hui je vous parle d'expatriation professionnelle, des défis importants que cela peut représenter et de comment ça peut se transformer en montagnes russes émotionnelles pour vous ou pour vos proches qui vous suivent dans ces aventures. Tout changement d'environnement nécessite une phase d'adaptation, avec un stress souvent important. Parfois une grande excitation mais aussi souvent une baisse de moral et un certain découragement face à l'adversité et les difficultés à surmonter, puis une phase haute quand on a vaincu l'obstacle et qu'il est derrière nous. En gros, ça fait une courbe en V. Dans le cas de l'expatriation professionnelle, je parle donc ici de l'expatriation à durée limitée. Vous avez un contrat de trois, quatre, cinq ans dans un autre pays. La courbe devient plus souvent un W. Alors je m'explique. Vous commencez en général en haut à gauche du W, phase haute. Arrivée tout feu tout flamme, je suis pleine d'enthousiasme, d'énergie. Emménagement, découverte professionnelle, découverte du pays. L'action nous rassure, c'est un outil parfait pour lutter contre l'anxiété. Et entre la découverte des nouvelles équipes, collègues, la visite des sites de production ou des points de vente, ça ne chôme pas professionnellement. Le soir, on ouvre les cartons et en fin de semaine, on fait les achats nécessaires à notre atterrissage ou on va découvrir les montagnes, la campagne ou les îles voisines. Mais après quelques mois, il y a assez souvent un premier coup de barre. Tout ça pour ça ? C'est le premier creux du W. Finalement, j'ai beaucoup travaillé et je ne connais pas grand monde. La famille et les amis sont loin. Si vous rajoutez des difficultés au quotidien, le moral descend vite. Par exemple, un gap linguistique avec la population locale et j'ai l'impression de vivre en vase clos d'expatriés. La pollution ou le trafic

dans votre nouvelle ville d'adoption :

ne pas voir le soleil pendant des semaines ou passer deux ou trois heures par jour dans les bouchons, ça mine vite votre énergie. Un environnement peu sécuritaire qui réduit votre liberté et vous devez renoncer à votre jogging en pleine nature. Ou simplement le climat, ah le premier hiver au Québec ou en Alberta, -20, -30, -40... La peau des doigts qui craque, on dort mal à cause de l'air ultra sec dû au chauffage... C'est dur ! Et à cela s'ajoute la difficulté d'en parler. Vous ne souhaitez pas inquiéter vos proches ou vos RH, ou passer pour un enfant gâté vis-à-vis de ceux qui sont restés au pays. Car les personnes qui n'ont pas vécu

l'expatriation ne peuvent pas comprendre :

comment peux tu te plaindre alors que tu as cette chance ? Si vous êtes dans cette situation, un coach peut vous aider, contactez nous... Heureusement, après quelques mois en général la vie sociale se développe, vous avez votre cercle de connaissances ou même d'amis, vous trouvez vos marques, les magasins où vous trouvez vos produits favoris

et c'est bientôt le milieu du W :

phase haute à nouveau. Et dans un changement durable comme une émigration réussie, ça peut donc s'arrêter là. Sauf que dans le cas de l'expatriation dont je parle, c'est transitoire et il faut bientôt penser à la suite. Et c'est souvent l'occasion d'une deuxième phase basse,

avec une nostalgie par avance :

je vais devoir quitter le cocon que je viens enfin de créer. Et combiné souvent à un stress

professionnel et familial :

Où est ce que je vais, où est ce que nous allons atterrir ? Dans le meilleur des cas, le projet suivant est là, avec une nouvelle évolution professionnelle.

Et c'est reparti :

planification, déménagement, nouveau challenge, à nouveau dans l'action, et c'est alors une phase haute d'énergie, dernière jambe du W. Ceci dit, quand vous enchaînez plusieurs expatriations de suite, ça peut donc ressembler assez vite à des montagnes russes. Mais parfois, on doit plier bagage à regret ou avec une impression d'inachevé. Vous aimeriez bien rester dans votre pays d'adoption, ou votre partenaire de vie ou certains de vos enfants. Ça crée du stress, des tensions, de l'insécurité. Votre partenaire de vie a enfin trouvé un job satisfaisant ou a créé sa boite... C'est un deuil à anticiper et à gérer. Il y a aussi des expatriations professionnelles qui ne se passent

pas comme prévu :

changement de stratégie de votre entreprise, difficulté en local... Et même malheureusement il peut arriver que ça s'arrête de manière vraiment abrupte parce que la greffe n'a pas pris. Choc culturel professionnel, mode de communication inapproprié, conflit avec le patron local... Notamment en Amérique du Nord, le débarquement peut être très rapide, vous êtes rapatrié d'urgence dans votre pays d'origine mais en général dans une situation professionnelle d'attente assez désagréable. J'ai fait une vidéo sur les risques de l'expatriation professionnelle si vous souhaitez anticiper. Ah oui j'oubliais aussi le pire scénario étant d'avoir eu la mauvaise idée d'accepter un contrat local dans un pays sans réel filet de sécurité sociale. Alors je reviens à l'expatriation traditionnelle avec ce W d'excitation, d'adaptation d'abord un peu difficile puis on fait son trou, puis on doit se préparer au cycle suivant et on repart... Evidemment c'est schématique et peut être que vous n'allez pas vous reconnaître dans cette expérience. Mais pour ceux et celles qui ont des coups de mou pendant leur expatriation, et aussi pour leur conjoint, conjointe, pour les enfants d'expatriés, sachez que vous n'êtes pas seul dans vos hauts et vos bas. Ça peut aussi vous permettre d'être plus attentif et accueillant par rapport à vos émotions, et plus compréhensif pour les gens que vous allez croiser. Si les creux sont trop profonds ou durables, faites vous aider par un professionnel. Si ces sujets de coaching et de vie au travail vous intéressent, abonnez vous maintenant à ma chaine, en activant les notifications pour être prévenu des prochaines vidéos Et vous pouvez vous inscrire également à ma Lettre d'Inspiration mensuelle avec le lien ci dessous. A bientôt !