Une touche d'INSPIRATION par Guillemette Moreau

Comment mieux gérer la HONTE

Guillemette Moreau

La honte est un sentiment terrible, qui attaque notre estime de nous-même, qui peut nous amener à fuir certaines situations sociales, à nous replier sur nous-mêmes, bref qui nous attaque de l’intérieur...
Comment mieux gérer honte ou culpabilité pour avancer plus librement dans notre vie ?

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► Qui suis-je ?
Guillemette Moreau, coach de dirigeants, coach de carrière, formatrice en entreprise, je souhaite partager mes découvertes et outils pour aider à un monde professionnel plus heureux, motivé et efficient !

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Bonjour, La honte est un sentiment terrible, qui attaque notre estime de nous même, qui peut nous amener à fuir certaines situations sociales, à nous replier sur nous-mêmes, bref qui nous attaque de l’intérieur. Et je suis sûre que comme moi, vous avez eu honte de certaines de vos actions, et peut-être que c’est encore présent quelque part, dans cette part d’ombre qui pèse parfois lourd en nous. Et moins on en parle, plus cela devient gros, d’où cette vidéo. Donc parlons de la honte, et aussi de la culpabilité car ce n’est pas la même chose. Il y a quelques années, un client m’a aidée à réaliser comment la honte peut devenir un handicap majeur dans notre vie. La session avait commencé de manière presque banale sur le stress et l’anxiété, les problèmes de sommeil… Puis surgit la douleur de sa faillite en affaires survenue plusieurs années auparavant et son sentiment d’inutilité... Et de la honte qu’il ressent. A tel point que seuls ses très proches étaient au courant. Vis-à-vis de sa famille éloignée, de ses voisins ou connaissances professionnelles, il avait pris officiellement sa retraite de manière précoce… Et il portait sa honte depuis ! Avec disait-il un impact clair sur sa confiance en lui, son alimentation, sa consommation d’alcool… et sans doute sur ses artères ! La honte, ce n’est pas forcément lié à des crimes, pas besoin d’avoir fraudé le fisc par millions ou trompé sa conjointe 3 fois par semaine. Par exemple, je fais un petit, ou gros, arrangement avec la vérité en réunion pour éviter de montrer les lacunes d’un projet et son échec en cours. Déjà je me sens mal personnellement car même si j’essaie de croire à ma version, mon Jiminy Cricket intérieur n’est pas dupe. Et surtout à un moment, je vois dans les yeux de mon ou ma collègue, de mon boss, de mon prestataire qu’il a compris, bref je suis plus ou moins en train de mentir… La honte peut être une émotion, c’est-à-dire une réaction immédiate et en général de courte durée à une situation perçue comme embarrassante, humiliante ou en désaccord avec mes valeurs ou les normes sociales. Parfois c’est aussi bête que d’oublier de fermer la porte des toilettes… Ou d’arriver déguisée en lapin à une fête qui en fait n’est pas du tout déguisée. Ceux qui se souviennent du film de Bridget Jones comprendront. Les réactions spontanées pourront être le fait de rougir, de transpirer, ou juste l’envie de disparaitre. Mais la honte peut être aussi un sentiment, qui va donc persister longtemps après que l’émotion a disparu. Avec souvent un cercle vicieux de rumination autour de l’événement déclencheur. Et puis quand on a honte, on n’en parle pas. Et cela intensifie encore le sentiment de honte qui devient de plus en plus central voire obsessionnel dans la vie de la personne. Et cela peut influencer dramatiquement la manière dont la personne se perçoit et interagit avec le monde, influencer ses comportements notamment sociaux et affecter son estime de soi sur une période prolongée. Comme mon client entrepreneur ayant fait faillite. Parfois la honte peut se mélanger avec de la culpabilité. Les 2 sentiments peuvent survenir lors d’un échec, d’une situation où je ne me sens pas à la hauteur, de mes propres attentes ou d’attentes de mon groupe social, ou bien après avoir transgressé une norme sociale ou morale, je me sens fautif et je souffre d’un sentiment d’incompétence, d’insuffisance et d’infériorité. Par exemple avoir menti ou refusé d’aider quelqu’un dans le besoin, après avoir triché à un examen, nous pouvons alors ressentir de la honte, de la culpabilité ou un mélange des 2. On va en général distinguer la culpabilité qui est plus centrée sur une action ou un comportement spécifique avec souvent la conscience d’avoir fait du tort à quelqu’un et la volonté de réparer la situation. Et la honte qui est plus tournée vers soi, vers sa propre imperfection et va attaquer l’image de soi et l’estime de soi. La honte peut entrainer le désir de se cacher ou aussi se transformer en agressivité dans une tentative de protection de l’ego. Même si ces sentiments sont désagréables à vivre,

ils ont un bénéfice social :

amener la personne à réfléchir sur l’impact de ses actions, à essayer de réparer et éventuellement changer ses comportements pour mieux respecter les valeurs et les normes du groupe. Alors je reprends les déclencheurs typiques de la honte.- Un échec ou quelque chose comme évalué comme tel avec le sentiment de ne pas être à la hauteur des attentes personnelles, familiales ou sociales.- Un comportement en conflit

avec mes valeurs :

qu’est-ce que je fais face à un itinérant dans le métro qui demande de l’argent ? Et comment je me sens en le regardant dans les yeux ?- Un comportement en dehors des règles sociales de mon groupe avec donc un possible jugement social, la peur du ridicule, du rejet ou de l’humiliation. Parfois il y a imbrication et même empilement d’expériences successives qui vont affecter profondément la vie de la personne. En effet les conséquences de la honte peuvent être dévastatrices, tant sur le plan psychologique que physique avec principalement, une baisse de l’estime de soi avec un sentiment d’inadéquation ou un sentiment d’imposture. L’isolement social pour éviter les situations où je pourrais être jugée. Des troubles psychologiques,

comportementaux voire physiologiques :

anxiété, dépression, évitement social, parfois troubles de l’alimentation, addictions… Alors je fais quoi avec ma honte ? A un moment il faut crever l’abcès. Et pas facile d’en parler même dans la confidentialité d’un cabinet de médecin, de psychologue, de coach. Alors je vous propose une démarche un peu surprenante pour nos cerveaux rationnels. Il m’est déjà arrivé de travailler avec des clients sur leur « problème », juste en l’appelant « le problème » sans vraiment savoir ce que c’était. Et cela permettait à ces personnes d’enfin accepter, juste avec eux-mêmes, d’ouvrir la boite. En effet, parfois pas forcément besoin de tout comprendre, de ressasser le passé, d’autant que le temps a coulé et que nos interprétations ont sans doute complètement déformé l’histoire. Pourquoi ne pas partir d’aujourd’hui, ce qui se passe en vous, de travailler avec des symboles, des histoires... Pour séparer honte et culpabilité, voir ce qui est réparable, ce qui est acceptable, alléger le sac à dos rempli de pierres… Parfois tourner des pages dans un processus de deuil surtout si les personnes concernées ne sont plus là. Réduire le stress, changer de perspective, éventuellement changer des croyances limitantes ou négatives sur soi-même, regagner en estime de soi et en confiance en soi… C’est ce que le client dont je vous parlais au début a fait par rapport à sa faillite… Quelle libération ! Pour assumer vis-à-vis de lui-même, vis-à-vis de sa famille, reprendre une belle vie sociale, et surtout se projeter à nouveau dans le futur avec confiance… Si cela résonne en vous, contactez nous, j’ai une magnifique équipe de partenaires pour vous accompagner vers plus de légèreté. Si ces sujets vous intéressent, abonnez-vous maintenant à ma chaine, en activant les notifications pour être prévenu des prochaines vidéos. Et vous pouvez vous inscrire également à ma Lettre d’Inspiration mensuelle avec le lien ci-dessous. A bientôt.