Une touche d'INSPIRATION par Guillemette Moreau
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Une touche d'INSPIRATION par Guillemette Moreau
Le Syndrome du BON ELEVE / de la BONNE ÉLÈVE
Le syndrome du bon élève est un terme utilisé couramment pour décrire une tendance au perfectionnisme développée dès l’enfance…
Vous vous sentez concerné (e) ?
Voici quelques outils pour reconnaitre et alléger cette pression du syndrome du bon élève dans votre vie...
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Bonjour,
Aujourd’hui je vous parle du Syndrome du Bon Élève et aussi du Syndrome de la Bonne Élève.
Et si vous vous sentez concerné(e), comment lutter contre ce syndrome pour alléger votre vie.
Sachant que cela peut parfois prendre du temps et beaucoup d’énergie pour casser ces réflexes intégrés depuis l’enfance…
Mais qu’est-ce donc que le syndrome du bon élève ?
Ce n’est pas une notion officielle de psychologie, ce n’est pas un diagnostic mais c’est un terme utilisé couramment pour décrire une tendance au perfectionnisme développée dès l'enfance, où la validation externe et la réussite académique sont souvent perçues comme les clés du succès.
Cela touche de nombreux professionnels, en particulier ceux qui ont réussi brillamment leurs études, des gros bosseurs, qui ont fait de belles carrières, donc parfois à des niveaux hiérarchiques élevés dans des grosses organisations.
Pour casser certaines caricatures, non il n’y a pas que les femmes qui sont concernées même si je dois dire que les situations un peu extrêmes que j’ai rencontrées dans ma pratique de coaching étaient quand même très féminines.
Comment reconnaitre le syndrome du bon élève chez vous ou chez un collègue ou votre conjoint, votre conjointe ?
Les signes typiques vont être :
- Un besoin très important de validation et de reconnaissance externe : pour caricaturer, comme à l’école, la note à mon devoir et donc le retour de mes supérieurs ou de mes collègues me rassure sur ma valeur.
- Une tendance forte à vouloir répondre aux attentes des autres même si ce n’est pas mon rôle ou ma responsabilité
- Un fort perfectionnisme, associé à la peur de l’échec ou de l’imperfection : donc je me mets une grosse pression pour être toujours au top, voire faire de sur qualité.
- Une tendance à éviter les risques et à rester dans ma zone de confort, justement pour éviter l’échec ou la non-qualité qui attaquerait ma valeur personnelle. Il y a pas mal de recoupements avec le syndrome de l’imposteur.
- Et puis la croyance que travailler plus dur est la seule solution pour réussir avec un sentiment de ne jamais en faire assez, même si je réussis.
Résultat : une bête de travail, des nocturnes, des fins de semaine à bosser. Ou à dormir pour récupérer tout en culpabilisant de ne pas être au top…
Être fatigué(e) cela montre bien que je ne suis pas à la hauteur…
Dans un environnement professionnel, cela conduit donc à une pression énorme, à la difficulté de déléguer, à une charge mentale excessive et donc potentiellement à un épuisement professionnel.
Même sans un burn out, il y a le risque aussi de se faire utiliser par d’autres ou par le système, de toucher un plafond de verre en laissant le champ à des collègues moins bosseurs et peut-être moins compétents mais sachant mieux se mettre en avant, et sortir de leurs dossiers pour faire du réseautage…
Et puis aussi, bosser comme un fou ou comme une folle, avec en plus la crainte de l’erreur donc je m’autolimite, je vais éviter la prise de risque, cela limite aussi ma créativité.
Et même je pourrais refuser des promotions par crainte de ne pas être à la hauteur.
Souvent les personnes concernées ne s’en rendent pas compte.
Et si vous regardez cette vidéo, c’est peut-être parce qu’un ou une collègue, votre partenaire de vie ou votre coach vous en a parlé.
Pour savoir si c’est grave, voici quelques questions :
- Avez-vous une tendance forte au perfectionnisme, avez-vous peur de faire des erreurs, même sans conséquences et vous mettez vous la pression vous-même ?
- Êtes-vous constamment en quête de reconnaissance ? Une situation typique, c’est quand vous avez rendu un dossier et vous attendez un peu nerveusement que votre chef vous dise que c’est bien. Et même là vous n’êtes peut-être pas vraiment convaincu et vous allez chercher d’autres validations.
- Avez-vous du mal à dire "non" ou à fixer des limites claires ?
- Est-ce que vous sacrifiez souvent votre bien-être personnel ou votre équilibre de vie pour le travail ?
- Est-ce que vous évitez les situations qui vous sortent de votre zone de confort par peur de ne pas être à la hauteur ?
Si la réponse est "oui" à plusieurs de ces questions, peut-être qu’il est temps de vous atteler au problème.
Ce qui pose la question de comment surmonter le syndrome du bon élève ou de la bonne élève ? Et comme je le disais au début, c’est souvent difficile tellement cela a structuré notre pensée et nos comportements.
Premièrement, apprendre à dire "non".
Un des premiers défis est d'apprendre à fixer des limites, dire "non" pour éviter le surmenage et prendre du recul. Pour cela il faut changer certaines croyances pour comprendre que refuser une tâche ou un projet n’est pas un signe de faiblesse, mais une façon de préserver votre santé et votre énergie pour des missions plus prioritaires ou satisfaisantes.
Ensuite accepter la possibilité de l’échec et le voir comme une opportunité d’apprentissage.
Les erreurs sont souvent perçues négativement par les personnes perfectionnistes. Cependant, l'échec fait partie du processus de croissance. Accepter que tout ne sera pas parfait dès le départ permet de libérer une certaine pression et d’adopter une mentalité de développement dirait Carol Dweck.
Apprendre aussi à déléguer pour mieux diriger et vous concentrer sur votre valeur ajoutée.
La délégation est une compétence cruciale pour pouvoir évoluer professionnellement. Mais le perfectionnisme rend difficile de faire confiance aux autres pour accomplir une tâche correctement ou juste accepter que ce soit « à leur manière » qui n’est peut-être pas la vôtre...
Et enfin recadrer ses propres attentes
Car vous avez sans doute tendance à vous fixer des attentes irréalistes.
Un exercice nécessaire mais difficile à faire seul quand on a le nez dans le guidon, c’est d’identifier les objectifs critiques, les prioriser, les aligner avec les ressources et le temps disponibles. Savoir ce qui rentre vraiment dans vos responsabilités, dans votre zone d’excellence. Et tout cela par rapport à votre équilibre de vie souhaité.
C’est pour cela que c’est un sujet de coaching assez régulier parce cette prise de recul et ces changements sont difficiles à faire tout seul.
Un coach professionnel va vous accompagner justement dans ces différentes étapes :
- Identifier les schémas de pensée perfectionnistes, les croyances limitantes, la relation au succès et à l’échec et à travailler sur leur transformation.
- Fixer des objectifs plus réalistes, mettre en place des actions concrètes pour changer de rythme de vie, de comportements au quotidien, plus déléguer, oser dire non…
- Et puis aussi, et notamment si la personne ou vous êtes déjà en surmenage, accompagner dans la gestion du stress avec des outils de relaxation, de priorisation, de gestion du temps…
En conclusion, le syndrome du bon élève ou syndrome de la bonne élève est fréquent, et à tous les niveaux hiérarchiques.
Si vous êtes concerné(e), pensez au coaching professionnel, c’est un cadre bienveillant et stratégique pour sortir de ce piège. Pour un meilleur équilibre de vie et certainement une carrière plus épanouie. Contactez-moi pour en savoir plus…
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