Une touche d'INSPIRATION par Guillemette Moreau

La Prise de Poste en PROMOTION INTERNE

Guillemette Moreau

Vous avez eu une promotion ? Félicitations !
Voici les enjeux les plus courants à garder en tête pour bien gérer votre entrée en fonction.
Avec notamment à la fin de cette vidéo le cas particulier de la promotion où vous devenez le ou la supérieure de vos anciens collègues.

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Guillemette Moreau, coach de dirigeants, coach de carrière, formatrice en entreprise, je souhaite partager mes découvertes et outils pour aider à un monde professionnel plus heureux, motivé et efficient !

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Bonjour, voici donc en quelque sorte la suite de ma vidéo sur comment demander une promotion. Vous avez donc eu votre promotion, félicitations ! J’aimerais maintenant relever les 4 enjeux majeurs à garder en tête pour bien gérer votre entrée en fonction. Et ensuite, je parlerai du cas particulier de la promotion au sein d’une même équipe, où vous devenez le ou la supérieure de vos anciens collègues. Parlons donc tout d’abord des 4 enjeux principaux d’après moi d’une prise de poste

lors d’une promotion en interne :

Premièrement, tourner la page par rapport au poste précédent. Tout d’abord physiquement comme dans toute prise de poste. Idéalement faire un break, prendre quelques jours pour vous vider la tête par rapport au poste précédent. Sauf que dans une promotion en interne, c’est beaucoup plus difficile à faire qu’en changeant de société. Le pire étant quand la personne qui vous remplace n’est pas encore là et qu’on vous demande de « gérer la transition ». Mais ce n’est pas vraiment une transition, c’est 2 jobs à la fois. Non seulement vous avez 2 charges de travail mais c’est encore plus difficile de couper le cordon pour vous consacrer à votre nouveau rôle. Si vous le pouvez, insistez ou forcez-vous à avoir une date précise de bascule entre les 2 positions, et peut être aussi, changez de bureau physiquement entre chaque poste pour marquer vos présences et vos absences. Tourner la page, c’est aussi une question de posture pour vous. C’est un nouveau poste, avec un nouveau rôle, des responsabilités différentes ou plus importantes. Le risque serait de croire que c’est la suite du poste précédent, et donc que en travaillant encore plus et encore mieux qu’avant, vous allez réussir. Vous allez me dire que c’est évident que c’est un nouveau poste. Oui mais… Cette difficulté à se projeter dans un nouvel environnement, dans un nouveau rôle, ça peut avoir des variantes subtiles, parfois parce que vous êtes expert de votre ancien métier ou juste parce que cela vous intéresse. C’est le cas par exemple du directeur des ventes qui devient directeur de division et qui ne peut pas s’empêcher de regarder les chiffres de vente à chaque matin et d’appeler ses anciens subordonnés, pour devenir en fait un super directeur des ventes alors que cela ne devrait être qu’une dimension de son nouveau poste. Ça peut aussi se produire parce que sous stress, on a tendance à se raccrocher au connu et je me rassure avec mes sujets favoris que je connais bien.

Deuxièmement, gérer la complexité croissante :

Plus vous montez dans la hiérarchie, plus vous avez un champ large à gérer. Plus de choses, plus de projets, en parallèle. Donc vous jonglez avec plus de balles. Ça c’est la dimension quantitative et cela va avoir un impact sur la manière dont vous déléguez mais il y a aussi une évolution qualitative des sujets à traiter. Peut-être que dans le passé, vous étiez un excellent solutionneur de problème ou gestionnaire de projet et quand votre horizon s’élargit, les problèmes deviennent plus complexes, les causes à effets sont moins évidentes et vos décisions vont avoir un impact sur les autres métiers de l’organisation. Et réciproquement, vous êtes parfois impactés sans pouvoir y faire grand-chose. Il va donc falloir développer une vue plus globale, tout en gardant le contact avec les opérations. Et ne pas se crisper sur les détails que vous ne pourrez de toute façon pas contrôler alors pas facile pour les perfectionnistes et micro-managers potentiels. Et puis aussi, plus vous progressez hiérarchiquement, plus vous laissez le côté problème / solutions à vos équipes et votre rôle à vous est d’être plus tourné vers le futur, avec une dimension stratégique et une dimension d’influence – on va le voir - qui rendent les choses plus complexes et plus subtiles. Troisièmement, garder une communication

efficace avec vos équipes :

Quand votre équipe grossit, que vous vous éloignez de l’opérationnel, difficile de garder une communication fluide et personnelle avec chacun. Bien sûr, vous ne voulez pas court-circuiter vos chefs d’équipe mais vous risquez de perdre des informations de 1ère main. D’autant que votre nouvelle position hiérarchique peut freiner certaines personnes à venir vous voir et vous pourriez risquer le syndrome de la tour d’ivoire. De l’autre côté, pour faire descendre de l’information, vous devez utiliser des modes de communication plus formels pour atteindre tout le monde. Le pire étant les courriels, dans le style froid et impersonnel. C’est compliqué d’organiser des lives avec 50 personnes mais cela vaut la peine. Vous pouvez aussi enregistrer des messages vidéo pour humaniser l’information descendante. Enfin quatrième enjeu c’est la dimension de l’influence On appelle cela aussi la politique interne et c’est en général un terme péjoratif. Mais c’est inévitable parce que vous traitez de sujets plus complexes et à plus long terme, parce que vos pairs sont aussi responsables de leurs domaines et vont défendre leurs intérêts. Et s’ils ou elles sont arrivés là, c’est sans doute qu’ils sont compétents et avec des personnalités fortes, pour éviter de dire ambitieuses. Le style de management directif ou du chacun pour soi ne peut pas fonctionner. Et être trop conciliant risque de mettre en péril vos affaires. Donc c’est le moment de révéler vos talents de diplomate et de négociateur, et ce n’est pas inné, ça s’apprend. Mais si vous y allez à reculons, de manière défensive, cela va être difficile, même douloureux. Donc acceptez cela comme un challenge et une opportunité de bâtir des alliances et des solutions durables. Et si vous le souhaitez, un bon coach peut vous aider, contactez-moi… Donc je récapitule les 4 enjeux majeurs pour moi dans une prise de poste via

une promotion :

1. Tourner la page par rapport au poste précédent. 2. Gérer la complexité croissante. 3. Garder une communication efficace avec vos équipes. 4. Et développer votre influence.

Il y a maintenant le cas le plus compliqué :

vous êtes promu au sein de votre équipe et devenez donc responsable hiérarchique de vos anciens collègues. D’autant que peut-être certains de vos ex-collègues avaient postulé pour votre poste et sont déçus. Comment asseoir votre légitimité, votre autorité et éventuellement remotiver les déçus ? Aussi les rôles changent, et donc les relations professionnelles aussi. J’ai eu une cliente en coaching qui pensait même à démissionner tellement elle vivait mal ce changement de relations avec ses ex-collègues dont certains étaient devenus des amis. Quand vous êtes promu au sein de votre service, les enjeux 1 et 3 que nous avons vus

avant sont donc exacerbés :

Faire une réelle coupure avec la situation précédente. Passer du statut de pair à celui de supérieur hiérarchique peut générer des frottements, des résistances.

Pour les autres mais peut-être aussi pour vous :

ne plus répondre spontanément sur les détails de vos anciens sujets. Il va falloir clarifier rapidement votre positionnement et vos responsabilités, trouver une posture affirmée mais bienveillante tout en étant à l’écoute des préoccupations et des attentes de votre nouvelle équipe. Pour cela, les symboles et les rites de passage sont importants et vous devez impliquer votre supérieur pour qu’il vous aide ainsi à asseoir

votre nouveau positionnement :

la communication officielle est importante, la gestion des déçus s’il y a en a. Il y a aussi des symboles simples comme changer de bureau ou changer les accès à votre agenda. Maintenant, quel équilibre trouver dans la communication avec vos anciens collègues devenus vos subordonnés, entre maintenir le lien de connivence, peut être même amical et assumer votre position hiérarchique ? Je vous suggère d’aborder le point

proactivement avec chacun :

sur les changements de rôles, sur le fait que vous n’aurez plus autant de temps qu’avant, et de discuter ensemble des moyens de communication et de reporting qu’ils préfèrent… Pour éviter d’attendre et de laisser des zones de flou, de non-dits, de frustrations. Enfin dernier message, et c’est valable

dans tous les cas de figure :

n’hésitez pas à demander de l’aide, c’est aussi le rôle de votre chef, ou à trouver un mentor dans l’organisation, des gens qui sont passés par là et seront certainement ouverts à vous aider. Ou un bon coach de carrière. Alors j’espère que cette vidéo vous aidera à naviguer plus sereinement et à anticiper certains écueils dans votre prise de fonction à la suite d’une promotion interne. Et si vous souhaitez vous faire accompagner, un coach professionnel peut vous aider. Si ces sujets de coaching, de gestion de carrière vous intéressent, abonnez-vous maintenant à ma chaine, en activant les notifications pour être prévenu des prochaines vidéos. Et vous pouvez vous inscrire également à ma Lettre d’Inspiration Mensuelle avec le lien ci-dessous. À bientôt !